Hypertec, un fournisseur international de solutions complètes et de technologie, a récemment accueilli la table en développement durable organisée par le groupe d’Excellence Industrielle Saint-Laurent et CCG Climat.Tout au long de ses 30 années d’existence en tant qu’entreprise technologique, Hypertec a toujours été un grand défenseur de l’engagement environnemental, en lançant de nombreux programmes de sensibilisation à la gestion écologique des déchets, à la réduction de la consommation d’énergie et à la réduction des gaz à effet de serre.
Un aperçu du changement climatique au Canada
Hypertec a accueilli dix entreprises de la Ville Saint Laurent et se sont rassemblées autour d’une table afin d’aborder les initiatives écologiques. Les participants partagent tous cet engagement et comprennent l’urgence d’adopter des pratiques durables et écologiques dans leur modèle d’affaires. Bien que le Canada fasse partie des pays avec le plus haut taux d’émission de carbone au monde, la province du Québec s’implique plus que jamais dans sa mission pour la réduction d’émission carbone et pour un environnement plus vert.
Les données suivantes sont un appel à agir à destination des entreprises canadiennes leur demandant de prendre des mesures plus affirmées dans la réduction des émissions carbones en réduisant la consommation énergétique et combattre le changement climatique.
Source: cbc.ca
En tant que membre de l’Accord de Paris ou de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques – CCNUCC, le Canada a participé à la signature du traité, ratifié par 196 parties en 2015. Cet accord oblige tous les membres à s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à ralentir le réchauffement climatique.
Un rapport de l’institut Pembina montre que, malgré les efforts de toutes les provinces canadiennes, les engagements pris en 2015 dans le cadre de la CCNUCC ne suffiront pas à atteindre les objectifs du Le Plan de réduction des émissions pour 2030 ou les projections à plus long terme pour 2050.
De plus, le Climate Action Tracker a estimé que les politiques et les actions auxquelles le Canada s’est engagé sont très insuffisantes. Bien qu’il soit l’un des pays les plus dynamiques du Canada, le Québec sera loin d’atteindre ses objectifs.
Alors que l’accord de Paris a fixé un objectif limite de 1,5 degré Celsius idéalement, la température au Canada a augmenté annuellement d’environ 1,9 degrés Celsius entre 1948 et 2021.
Source: Canada.ca
À l’échelle mondiale, 80% des émissions de gaz à effet de serre proviennent des activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles, les processus industriels, la production d’électricité, le chauffage, la climatisation, le transport et l’élevage.
Réflexion sur les conséquences du changement climatique
Au cours des dix dernières années, il est devenu évident que le changement climatique a eu des effets dévastateurs sur l’environnement et des répercussions négatives tout aussi importantes sur l’économie mondiale.
Avec ne serait-ce qu’une augmentation de cinq degrés Celsius au cours des prochaines années à Montréal, la ville se prépare à connaître une augmentation de 40 % de l’interaction de l’eau dans et autour de l’île. La ville doit donc repenser de toute urgence l’ensemble de ses systèmes d’évacuation des eaux et la gestion de ses infrastructures pluviales.
Source: climatecentral.org
Avec l’augmentation du réchauffement climatique, l’île de Montréal – située au-dessus du 45e parallèle – s’attend à connaître jusqu’à 60 jours de canicule supplémentaires qui auront un impact sur le travail à plusieurs niveaux : productivité, rendement, santé des travailleurs, dommages aux équipements et énergie supplémentaire nécessaire à la climatisation. La canicule de 2021 au Canada a causé d’énormes dégâts aux infrastructures électriques, les coûts de réparation étant estimés à 150 milliards de dollars.
Avec une augmentation de seulement deux degrés Celsius du climat, le nombre d’ouragans de catégorie 4 ou 5 (le dernier étant le plus intense) devrait également se multiplier. Ces ouragans plus forts et plus fréquents entraîneront davantage de destructions de biens, de pertes de vies humaines et de pannes prolongées, ce qui coûtera des milliards à l’économie.
Source: theglobeandmail.com
Outre les conséquences positives évidentes sur l’habitabilité de la planète, les entreprises ont tout à gagner à investir et à agir maintenant pour adopter des pratiques durables, planifier la réduction des émissions de carbone et mettre en œuvre des initiatives écologiques. Le point de non-retour est très proche, et il est temps d’agir.
Il existe de nombreuses possibilités et façons d’investir dans le développement durable
Une des problématiques les plus difficiles auxquels sont confrontées de nombreuses entreprises dans leur quête de durabilité est celui des coûts et des investissements initiaux. Changer toute une infrastructure peut être coûteux. Il existe de nombreux programmes fédéraux et provinciaux au Canada qui sont en place pour aider les entreprises à faire le premier pas dans la planification, la préparation et le financement de ces changements dans leur façon de faire des affaires de façon écologique et rentable.
Il existe au Québec de nombreux programmes destinés à aider les entreprises :
- EcoPerformance
- Hydro Québec
- Démonstrateur technologique
- Energir
- Innov-R
En tant que principal défenseur de la réduction des émissions de carbone, des économies d’énergie et des pratiques écologiques, Hypertec participe depuis longtemps à divers programmes offerts par Hydro Québec, Ecoleader et Energir. En profitant des outils et des programmes, et en élaborant sa propre approche innovante en matière d’économies d’énergie (à la fois en interne et pour ses clients internationaux), Hypertec est sur la voie de la réussite de sa transition vers une économie verte.
Comment et où agir ?
More and more countries, regions, cities, and companies are establishing carbon neutrality targets, keeping in mind the ultimate target set by the Paris Agreement to reach net-zero emissions. To act on these mandates, individuals and companies need to first understand the targets and formulate a strategy for best practices on how to effectively reduce greenhouse gas emission.
The targets
De plus en plus de pays, de régions, de villes et d’entreprises se fixent des objectifs de carboneutralité, en gardant à l’esprit l’objectif ultime fixé par l’Accord de Paris, à savoir atteindre des émissions nettes nulles. Pour donner suite à ces mandats, les particuliers et les entreprises doivent d’abord comprendre les objectifs et formuler une stratégie de meilleures pratiques sur la manière de réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre.
Les objectifs
Le terme de « carboneutre » reste flou pour beaucoup d’entreprises. La première étape est de comprendre exactement ce que signifient les termes et quelle est la différence entre eux.
Le terme “neutre en carbone” est encore flou pour de nombreuses entreprises. La première étape consiste à comprendre exactement ce que ces termes signifient, et quelle est la différence.
La neutralité carbone est atteinte lorsqu’une entreprise absorbe la quantité de gaz à effet de serre – l’émission de GES est équilibrée par la quantité absorbée.
L’expression “émissions nettes nulles” signifie que l’entreprise n’émet aucune émission de gaz à effet de serre ou/et veille à ce que toute émission en cours soit compensée par son élimination de l’atmosphère.
L’élimination des GES peut se faire par la plantation de nouvelles forêts et de zones vertes qui absorberont naturellement plus de gaz carbonique que ce qui est émis par cette entreprise.
Le scénario idéal serait celui du carbone négatif ou du climat positif. Cela signifie que l’activité va au-delà de la réalisation d’émissions nettes de carbone nulles en économisant davantage d’émissions de dioxyde de carbone que celles qui sont générées.
Source: economist.com
Les scopes d’émissions de carbone
Après qu’une entreprise ait fixé son objectif, l’étape suivante consiste à comprendre l’impact climatique, et les attentes pour procéder en conséquence afin d’obtenir un impact mesurable et réel sur l’environnement. Lors de la table ronde Hypertec, les participants ont exprimé leur engagement à réduire leurs émissions respectives de portée trois, définies ci-dessous.
Sources: ghgprotocol.org
En fonction du plan d’actions de l’entreprise, elle peut fixer des objectifs pour réduire les émissions de GES par rapport à la portée d’impact prescrite.
Les émissions de scope 1 sont directement produites par les activités d’une entreprise. Pour réduire ces émissions, une entreprise peut investir dans des activités à haut rendement énergétique, comme la modification de ses systèmes d’éclairage. Par exemple, au lieu d’avoir des lumières allumées en permanence, l’entreprise peut installer des capteurs de lumière ou des détecteurs de mouvement pour réduire le temps pendant lequel les lumières sont allumées, ce qui réduit directement la consommation d’énergie et les dépenses.
Les émissions de scope 2 résultent des « activités en amont » ou de l’achat d’énergie pour l’électricité, le chauffage ou le gaz. Pour réduire les émissions de portée 2, les entreprises doivent comprendre les politiques de leur fournisseur d’énergie. Pour cibler la réduction des émissions, les entreprises doivent s’efforcer de s’engager auprès de fournisseurs qui offrent des sources d’énergie durables, renouvelables et vertes.
Les émissions de scope 3 ne proviennent pas directement de l’entreprise, mais plutôt de sources tierces comme le transport maritime, les voyages d’affaires et les déplacements des employés pour se rendre au travail. En encourageant la réduction des émissions de portée 3 de la part de ses fournisseurs et de son personnel, les entreprises peuvent influer davantage sur la quantité d’intrants en recyclant les matériaux, en réduisant les déchets de production et en travaillant avec des fournisseurs durables.
Une visite des locaux Hypertec
La table ronde s’est terminée par une visite des installations d’Hypertec, axée sur la manière dont l’entreprise a adopté des pratiques durables notables. L’entreprise recycle le polystyrène pour éviter les déchets et fabrique même des pièces à partir de plastiques récupérés pour ses systèmes informatiques haute puissance personnalisés. Hypertec développe, utilise à l’interne et vend à ses clients sa technologie la plus durable appelée le refroidissement par immersion.
Dans le cadre d’une vision visant à accroître les pratiques durables, certains des produits d’Hypertec sont certifiés écoresponsables par l’EPEAT, avec un système de gestion environnementale conforme et certifié selon les normes internationales ISO 14001:2015.
Le siège social et les vastes installations de fabrication d’Hypertec sont certifiés BOMA BEST® OR, ce qui correspond à l’une des normes canadiennes les plus élevées en matière d’infrastructures de bâtiments durables, compte tenu des performances énergétiques et environnementales.
Visitez la page développement durable d’Hypertec pour en savoir plus sur toutes ses initiatives et engagements pour un environnement plus vert et un monde plus durable.
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